Photos de Franche Comté, Regards et textes amoureux sur une région et ...
mercredi 20 février 2013
mardi 12 février 2013
Une vie sans fondement
http://youtu.be/yvXcGTRe4hM
Dans la vidéo:
La musique est de keith JARETT "klön concert" partie 1 les quelques premières minutes.( la version youtube)
Cette musique m'a inspirée des sentiments divers depuis la première fois où je l'ai écoutée en Arabie grâce à Bechir. Merci à lui où qu'il soit...
L'image viens d'internet. J'espère ne froisser personne en l'utilisant comme fond à mon texte. Je l'ai trouvée vraiment adaptée. Merci à son créateur.
Voici le texte complet
Une vie sans fondement
Qui m’a donné la
vie ?
Un étrange sentiment
De solitude et
d’isolement.
La souffrance d’un
corps inadapté
L’entourage insolent
D’immonde
incompréhension
L’esprit enfermé
Dans une stupeur sans
nom.
L’envie de ne plus
être
L’envie de n’être
plus
Plus qu’un simple
atome
Sans importance
Au regard des autres.
Trop de souffrance
Le blasphème de la
non vie
Juste espérer
Juste croire
Qu’on est peut-être
en vie
Qu’on naît peut-être
un soir.
Au-delà d’une envie
passagère
Par delà l’égoïsme
D’une passagère
Qui ne vous connaît
plus
Que par un nom
Qui ne vous aime plus
Que pour Son nom.
Je ne suis rien pour
elle
Juste une envie de
rire.
La vie ne m’a pas
épargné
L’envie juste
d’épargner
Un peu de temps
Pour succomber
A l’espoir de ne pas
être rien
Rien qu’un moment de
plaisir
Donné sans
conséquence
A celui qu’elle a
aimé
Sans lui donner
d’importance.
Sinon celui de la
sienne
Son importance sans
rival
Une omnipotence sans
égal.
Pour celle qui fit
croire
Que ma vie n’eut
d’égal
Que sa divine
importance.
Mais que reste-t-il
aujourd’hui
Que cette souffrance
sans fondement ?
Sinon celui de mon
avènement ?
Qui pourtant
n’apporta rien
Sinon la
reconnaissance des siens.
Je suis né sans
devenir
Sans reconnaissance
de mon clan
J’arrive sans avenir
A tenir sans bilan
Ni positif
Ni négatif
Je n’ai plus d’envie
Sinon celle de vivre
Vivre pour les
miens ;
Ceux qui m’ont
reconnus
Dans le silence ténu
D’un instant béni
Où l’on oublie le
déni
De ceux qui sans
parole
Ont cru pouvoir
dominer
Un monde où l’amour
Sera
Toujours
BIENVENU
Robert G. le 12.02.2013
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